Course Camarguaise
Sport et Tradition
La course camarguaise est un sport régional et également une forme de tauromachie pratiqué dans le sud de la France, dans lequel les participants tentent d’attraper des attributs fixés aux cornes d’un taureau. Ce jeu sportif, sans mise à mort, est pratiqué dans l’Hérault, le Gard, une grande partie des Bouches-du-Rhône, ainsi que dans quelques communes du Vaucluse.
C’est au XIX ème siècle qu’apparaissent les premiers jeux taurins organisés et rapidement assimilés à la course camarguaise. Ils se déroulaient dans des « plans », arènes constituées de charrettes. Au fil du temps, le taureau commence à porter des attributs.
À cette période les manadiers comprennent qu’ils peuvent tirer parti de ces courses, en améliorant la race des taureaux, qui sont déjà très combatifs. Cette course était appelée « course libre ».
Une date et un évènement importants dans l’histoire de la Course Camarguaise : le 27 février 1966 le congrès qui se déroula au Paluds-de-Noves dans les Bouches-du-Rhône. Il adopta la mise en place du projet Vignon : la course à la cocarde avait son premier règlement (La Charte de la course à la cocarde). Avec lui, l’appellation « Course libre », même si elle a continué longtemps d’être utilisée, devient caduque et devient « Course à la cocarde ».
En 1975, la Fédération française de la course camarguaise est créée sous la loi des associations de 1901.
Le 10 octobre 1975 la Fédération française de la course camarguaise (F.F.C.C.) est agréée par le Ministère. La course camarguaise est reconnue comme sport par le Secrétariat d’Etat à la jeunesse et aux sports. La « Course à la cocarde » devient définitivement la « Course camarguaise ».
Une centaine d’arènes fixes proposent un programme sportif dans les départements de l’Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse. Un petit millier de compétitions ont lieu chaque année, tous niveaux confondus.
Les attributs : Une Cocarde, deux glands, deux ficelles sont primés crescendo tout au long de la course. Ils ornent les cornes du taureau et sont destinés à être enlevés par les raseteurs.
Les attributs sont les éléments clef de la course camarguaise. En effet sans eux, il n’y aurait pas de jeu. Il y a trois attributs, ils vont être décrits dans l’ordre où les raseteurs doivent les enlever dans la course.
La cocarde, contrairement à ce qu’indique son nom, est un ruban de couleur rouge d’une dimension de cinq à sept centimètres de longueur et de un centimètre de largeur. La cocarde se trouve attachée à l’aide d’une ficelle sur le haut de front du taureau et au centre.
Le gland est en fait un pompon de laine blanche. Il y en a deux car accrochés par la ficelle à la base de chaque corne.
La ficelle qui est le dernier attribut à enlever est en fait enroulée autour de la corne avec un nombre de tours variable et déterminé par le classement du taureau.